23 décembre 2008

Quantum

19 novembre 2008

Loveless

17 novembre 2008

Biohazard

16 novembre 2008

Psyché

15 novembre 2008

In Memoriam

11 novembre 2008

Nemesis

9 novembre 2008

A la lisière

Le fleuve

Novembre

Les nuits de novembre étaient les meilleures.

Les hommes, comme les serpents, refluaient dans le sommeil. Les sentes devenaient vides, battues de pluies froides et encombrées du tourbillon des feuilles.

Nuits sans lunes. Avant que le froid ne s'abatte sur la forêt, les pas glissaient le long des fougères et couraient vers le ruisseau, plus bas, dans le long chuintement de secrets enfouis, déjà révélés, trop tôt révélés.

" Stop " disait la voix.

Crépitement de la pluie sur les feuilles.

La faible lueur fluorescente de ma montre indiquait trois heures.

4 novembre 2008

Pensée

Je te hais, ami, car tu as fait de moi un animal gentiment apprivoisé

2 novembre 2008

Where the city sleeps to hide

1 novembre 2008

-

Je marche, en dépit
Les nuits, en dépit

Origène
est mon frère

Je mène une vie étrangère,
en sursis

19 octobre 2008

Une Vie Etrangère


Sentir naître sous la peau

une vie étrangère

une vie loin de vous en somme

les autres c'est l'enfer
...


( Lyrics : Aston Villa " J'en rêve " )

14 octobre 2008

Corps glorieux

Frag. 30a. Lorsque la comète percutera la surface, l'énergie, sublimée, jaillira hors du corps de glace et de poussière du projectile, propagée dans l'espace, sans restreinte de vitesse ou d'espace.

3 septembre 2008

Presence

2 septembre 2008

La fuite

28 août 2008

Calling my name


Come closer and see
See into the trees
Find the girl
While you can
Come closer and see
See into the dark
Just follow your eyes
Just follow your eyes

I hear her voice
Calling my name
The sound is deep
In the dark
I hear her voice
And start to run
Into the trees
Into the trees

Into the trees

Suddenly I stop
But I know it's too late
I'm lost in a forest
All alone
The girl was never there
It's always the same
I'm running towards nothing
Again and again and again


( Lyrics : The Cure " A forest " )

23 août 2008

La révélation

Nous dévalions les pentes.

Après la courbe sinueuse des crêtes, nous glissions progressivement dans l’air froid et humide des vallons, sur les sols glissants, garnis d’une flore sombre et aqueuse.

Et j’étais fasciné par la silhouette de mon guide, toujours enveloppé de son vêtement de toile et qui semblait hésiter à chaque fougère.

Il s’arrétait tel un animal, m’envoyant d’un signe vif l’ordre de me tapir, puis épiait longuement, immobile, guidé par un instinct surnaturel, quelques signaux inaccessibles à mes sens.

Nulle voix. Je n’avais aucune idée de notre destination.


Il avait fallu plus d'une année pour retrouver la Pierre, dont l'emplacement était sensiblement différent de ce qui avait été consigné.

Leurs légendes disaient que, depuis, de nouvelles pierres apparaissaient dans l'obscurité comme si elles germaient du sol, puis disparaissaient avec le jour.

19 août 2008

Portrait au reflet

18 août 2008

The bird's dream



16 août 2008

This is real

X'

J'aimerai témoigner de mes failles perceptives, mais je ne me fais aucune illusion quant à la valeur du témoignage : x n'est jamais égal à x chez toi, mon prochain.

Je travaille donc à une réalisation x', à grands renforts de mes mots, de mes images cumulées, de tout ce qui peut coaguler un sens dans l'espace chimique de tes lobes.

Au sujet de ces images


Pia, regardant ces photos, a qualifié cette série de " Naturalisme parallèle " là où j'y voyais un naturalisme mystique. J'adopte sa formulation.

J'aime représenter la conjonction de réalités simultanées telles qu'elles se présentent à la perception dans la contemplation du temps et de l'espace.

L'exaltation qui en résulte est un langage étranger à beaucoup d'entre vous, dont beaucoup de mes amis. Je le sais.

Je ne saurai donc vous inviter à me rejoindre puisque vous pouvez être à la fois proches et étrangers sans que cela soit perturbant pour notre expérimentation sociale. Le monde est ainsi fait et il faut mettre un peu d'eau dans son calice.

Cependant et si je peux me permettre, quitte à vous tenir près de moi, j'aimerai que vous puissiez vous éloigner un peu de vous.

Cela pourrait être en quelque sorte votre prière, votre dimanche, et je serai le plus heureux des hommes d'avoir pu, par mon regard, vous attirer hors des ornières et de la fange du monde-d'en-bas.

Henry-David Thoreau

15 août 2008

A errer, je n'ai jamais vu personne

11 août 2008

Les heures où je marchais